“Stop, vous vous trompez de cible”, c’est le message que les Kurdes de Bretagne ont adressé au gouvernement français.

Ils ont protesté contre les interpellations par les autorités espagnoles, à la demande de l’Etat turc, de deux membres du Congrès National du Kurdistan, l’ancien député kurde Remzi Kartal, compagnon d’infortune de Leyla Zana, et le Kurde rennais Eyyup Doru, dit “Faruk”.

Ils ont demandé une intervention de la France qui a accordé à Faruk l’asile politique.

Ils ont protesté aussi contre la vague d’arrestations sans précédent qui frappe, en Turquie, dans l’indifférence des chancelleries européennes, des centaines de cadres et d’élus locaux du parti pro kurde, le DTP (Parti pour une Société Démocratique), qui vient de remporter un succès sans conteste dans les provinces kurdes de Turquie.

Ils ont demandé une vigoureuse intervention de la France auprès de la Turquie.

Ils sont indignés par la vague d’arrestation de Kurdes à Paris, à Bordeaux et à Mulhouse.