TRADUCTION Info-Türk

(Bianet, 5 septembre 2007)

Après la querelle récente entre le premier ministre Recep Tayyip Erdogan et le maire Osman Baydemir, Erdogan avait défié Baydemir de prouver ses déclarations au sujet d’une discrimination contre la municipalité.

Dans sa réponse, Baydemir a énuméré les projets qui n’ont pas été soutenus par le gouvernement et indiqué qu’il a présenté un dossier aux services du Premier ministre en 2005.
Dans un communiqué fait au siège du Parti pour une Société Démocratique (DTP), Baydemir a relevé qu’une instruction avait été demandée sur ses déclarations par le procureur de Diyarbakir. Il a dit que « tout d’abord, je n’ai pas commencé cette discussion. J’ai employé mon droit de répondre à une provocation et à une longue période de critique injuste. »

Baydemir énumère l’évidence « de la discrimination négative » telle qu’il l’avait présentée aux services du Premier ministre en août 2005 :
-Nous avons attendu le projet au sujet des déchets solides pendant une année. Nous avions préparé un projet selon les normes et les critères de l’UE. Il devrait se situer à la troisième place dans la liste de tous les projets, mais a été remisé à la huitième. Ainsi, il n’a pas été accepté dans le programme 2007-2009.
-Cinq dossiers sur les compagnies municipales n’ont pas été ratifiés.
-Nous avions prévu d’utiliser une surface d’environ 670.000 mètres carrés pour la ville. Bien qu’il y ait eu des dispositions de prises pour des espaces verts, le projet a été rejeté par le Trésor et la terre ne nous a pas été attribuée.
-Nous avons déplacé le marché du bois hors de la ville et avons dû acheter la terre pour ce nouveau complexe. Normalement, la terre est donnée aux municipalités pour ce genre de projets, mais malheureusement nous avons dû payer.
-Le projet de la vallée du Tigre est devenu un projet concret et applicable, mais l’Agence de planification d’état ne l’a pas approuvé.
-En dépit de notre insistance, l’Agence de développement régional n’a pas été créée à Diyarbakir.

Baydemir a promis d’envoyer une version mise à jour du rapport à tous les parlementaires.