TRADUCTION Info-Türk

(Reuters, 8 septembre 2007)

Le Président irakien Jalal Talabani a déclaré que L’Irak souhaitait que les rebelles Kurdes basés dans le Nord de sa région du Kurdistan cessent d’utiliser cette zone pour lancer des attaques contre la Turquie et l’Iran voisins.

Talabani, lors d’une visite dans la ville Kurde de Sulaimaniya vendredi, a précisé que ses déclarations ne signifiaient pas que Bagdad menaçait les rebelles qui sont retranchés dans les montagnes le long des zones frontalières du nord et du nord-est.

Dans un enregistrement de ses nouvelles déclarations de samedi Talabani a déclaré : « Nous leur demandons de mettre un terme à la lutte armée ou, du moins, de cesser leurs opérations pendant un an ou deux contre ces pays afin d’éviter une intervention étrangère sur le territoire du Kurdistan, ».

Les guérilleros du Parti des Ouvriers du Kurdistan (PKK) ont pris les armes contre la Turquie en 1984 dans le but de créer une patrie ethniquement Kurde dans un pays comptant jusqu’à 15 millions de Kurdes.
Plusieurs milliers de combattants du PKK sont réputés être basés dans les montagnes à l’intérieur de la région autonome du Kurdistan d’Irak près de la frontière turque.

Par ailleurs, d’autres guérilleros abrités dans la zone frontalière du nord-est, ceux du PJAK, cherchent à gagner l’autonomie pour les régions Kurdes d’Iran. Le PJAK, Parti de la Vie Libre du Kurdistan, est la branche iranienne du PKK.

Le gouvernement de l’Irak a protesté ces derniers mois contre des bombardements effectués par la Turquie et l’Iran sur les régions frontalières. Des escarmouches frontalières se produisent également de temps en temps entre les rebelles et les soldats de Turquie et d’Iran.