Yeni Yilmuz Kutlu Olsun – Vœux de bonne année de… la prison de Diyarbakir

Gülcihan Şimşek - Photo RL

Gülcihan Şimşek - Photo RL
Gülcihan Şimşek – Photo RL
“Nous sommes toujours incarcérées (depuis avril 2009) à la prison d’Amed (Diyarbakir en kurde) et le procès n’est pas encore ouvert,” nous écrit Gülcihan Şimşek, qui nous souhaite, néanmoins “Neseli ve Multlu Yillar” (joyeuse et heureuse année).

Gülcihan Şimşek, nous l’avions rencontrée alors qu’elle était maire de Bostaniçi (commune suburbaine de Van) et nous avions été frappés par son courage politique, son rayonnement personnel et sa proximité avec ses administrés ; cédant sa fonction de maire, comme le veut le DPT (devenu le BDP) qui pratique le “turn-over” et appelée à d’autres responsabilités dans le parti, elle fut parmi les premières victimes de la rafle touchant, au lendemain des élections locales et régionales, plus de 500 membres de ce parti :

nous sommes détenues en raison de nos opinions politiques, l’injustice continue avec l’arrestation et la détention de responsables politiques kurdes et de maires.

Elle remercie tous les amis qui ont manifesté leur soutien et souhaite le leur faire savoir : c’est un grand réconfort de savoir que nous avons des amis qui se trouvent aussi loin, à des kilomètres, certes, mais qui nous sont très chers ; qu’ils sachent que leur message est arrivé jusqu’à la prison d’Amed. La campagne de soutien que vous avez lancée est très importante pour nous et nous a donné du moral et la force pour tenir.

Notre lutte, c’est la lutte pour la paix, et elle aboutira un jour.

Au nom de toutes les femmes emprisonnées, je vous envoie salut, humour et respects.

Chers amis, je vous embrasse.

Gülcihan.

André Métayer

… et de la prison de Rennes

Quatre détenues basques incarcérées[[Contact : Ana Miren Alberdi Zubierrementeria (6994) C.P. de Rennes/A3, 18 bis rue de Chatillon BP 3107 35011 RENNES Cedex]], loin de leur famille, au centre pénitentiaire de Rennes, demandent de prendre leur situation en considération : elles demandent en particulier le regroupement en Pays basque, le statut de prisonnière politique, la libération immédiate pour tous ceux qui ont purgé leur peine et pour tous les détenus gravement malades, le droit à la liberté conditionnelle et la fin de la politique d’isolement.