“Terroriste” hier, héros aujourd’hui

Une plaque a été dévoilée ce samedi 17 avril 2010 à la caserne des pompiers de Rennes, à la mémoire du sapeur-pompier volontaire Louis Coquillet, né d’une famille de cheminots, secrétaire régional des Jeunesses Communistes, et fusillé au Mont Valérien le 17 Avril 1942 ; une rue de Rennes porte son nom depuis 1949. Résistant dès la première heure, Louis Coquillet participe avec les FTP (Francs Tireurs et Partisans) à de nombreux coups de main sous les ordres du Colonel Fabien (attaque d’une centrale électrique, attaque d’une “Feldgendarmerie”, attaque de convois militaires de la Wehrmacht, attentats à la bombe contre […]

Newroz à Diyarbakir - photo (c) Gaël Le Ny

La France encourage la Turquie dans sa politique anti-démocratique : arrestation de 11 militants kurdes à Marseille, Montpellier, Draguignan et Grenoble

Nous écrivions le 7 octobre dernier : aujourd’hui, la rue de Diyarbakir ou de Hakkari ne croit plus guère au plan gouvernemental qui exclut a priori un arrêt des opérations contre le PKKPartiya Karkerên Kurdistan, Parti des Travailleurs du Kurdistan, fondé en 1978. More, une amnistie générale pour les rebelles ainsi qu’un amendement constitutionnel en faveur d’une reconnaissance officielle de l’identité kurde ; elle se demande s’il ne s’agit pas d’une énième manœuvre visant à diviser pour mieux régner : quand bien même cette manœuvre réussirait, elle ne ferait que précipiter le pays dans le chaos et le désespoir. Aujourd’hui […]

Non, le Kurde en Turquie n’est pas le « Gitan de chez nous »

Après l’entretien accordé par Ouest-France le 11 février 2010 à mes amis Françoise Bouard et Régis Blanchard, les réalisateurs des “Couleurs lointaines du bonheur” (il faut aller voir ce magnifique documentaire plein d’humanité qui plante deux personnages “vrais” dans un univers complexe), je souhaiterais compléter ce point de vue : je ne comparerais pas le Kurde en Turquie au “Gitan de chez nous” mais plutôt au Breton de la première moitié du siècle dernier, vu comme le peuple de “petites bonnes” exilées à Paris, brocardé avec ses “chapeaux ronds” et révolté par l’interdiction de “cracher par terre et de parler […]

Erreur stratégique d’Erdogan ou double jeu de l’AKP ?

Comment régler la question kurde ? La Turquie a toujours voulu, semble-t-il, appliquer des schémas plus ou moins obsolètes encore enseignés dans les académies militaires pour vaincre les « insurrections » : les experts vous démontrent au tableau noir qu’il faut, après avoir détruit ou expulsé les forces insurrectionnelles et déployé « des unités locales statiques, » prendre le contrôle de la population et « détruire l’organisation politique insurgée, » avant de « mettre en place un nouveau parti politique issu d’élections locales » dont les heureux élus auront été préalablement mis à l’épreuve. Les résultats escomptés n’étant pas au […]

FAUT-IL LIBERER ÖCALAN ?

Les Kurdes ont manifesté en Turquie, dans les régions kurdes (Diyarbakir, Van, Silopi, Hakkari, Urfa, Yüksekova…) mais aussi dans les villes de la Turquie de l’Ouest (Izmir, Istanbul…) pour célébrer le 31ème anniversaire du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKKPartiya Karkerên Kurdistan, Parti des Travailleurs du Kurdistan, fondé en 1978. More), créé le 27 novembre 1978 dans le village de Fis, près de la petite ville de Lice (région de Diyarbakir) ; les incidents, parfois violents, ont été diversement commentés : l’AFP fait état de 153 arrestations chez les manifestants et la presse kurde dénonce les provocations de nationalistes turcs, […]

Incontournable ! La réalité kurde appelle à des changements constitutionnels

Invité à participer à la Manifestation Internationale de Solidarité organisée, à Rennes, les 14/15 novembre par la Maison internationale, Eyyup Faruk Doru s’est souvenu que de nombreux élus politiques et associatifs de Bretagne l’avaient soutenu, lors de son procès en Espagne, et les remercia chaleureusement.

Occasion fut donc donnée de rappeler brièvement les faits : l’interpellation de Eyyup Faruk Doru le 26 mars 2009 à la demande de la Turquie via Interpol et sa mise en accusation avaient soulevé, en effet, un vaste mouvement de protestation de la part du monde politique et de la société civile, particulièrement en Bretagne, en direction des autorités espagnoles, françaises, européennes et onusiennes.

Lors de son passage à Rennes, Faruk Doru a répondu à nos questions concernant sa situation et l’évolution de la question kurde en Turquie.

Les “groupes de Paix” sont “descendus de la montagne” porteurs de propositions

L’AFP, dans sa dépêche du 19 octobre annonçait que “huit rebelles venant de camps du PKK dans les monts Qandil (nord de l’Irak), s’étaient présentés, sans armes, au poste frontière turco-irakien de Habur” et qu’ils étaient accompagnés d’un second “groupe de paix” composé de 26 “civils” en provenance d’un camp de réfugiés kurdes de Turquie au nord d’Erbil (nord de l’Irak), le camp de Maxmur.

L’AFP (20/10 à 15h) précise encore que tous ont été remis en liberté, y compris les “huit rebelles”, que la Turquie “a appelé une nouvelle fois les séparatistes à se rendre” et que “le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, clandestin) a toutefois rejeté une éventuelle reddition.”

DES MILLIERS DE KURDES MANIFESTENT À STRASBOURG POUR ÖCALAN

Une dépêche de l’Agence France Presse reprise par les journaux annonce ainsi l’événement : des milliers de Kurdes, venus massivement, et en famille, d’Allemagne, de France ou de Suisse (5 000 à 7 000 selon les organisateurs, 3 100 selon la police) ont manifesté à Strasbourg, ce samedi 10 octobre, pour réclamer la libération du Président du PKK, Abdullah Öcalan, détenu en Turquie depuis 1999, mais aussi pour exiger un règlement politique de la question kurde sur la base de négociations sans préalables entre les parties en conflit.

Un Président turc à Paris : va-ton parler de la question kurde ?

Le Président Abdullah Gül arrive aujourd’hui à Paris à l’occasion de l’inauguration de la “Saison de la Turquie en France”, au moment où règne dans son pays la plus grande cacophonie au sujet de la question kurde : telles dans un orchestre désaccordé, les voix turques chantent faux et la piste se dérobe sous les pas des danseurs pris à contre-pied, empêtrés dans leurs contradictions. la rue, de Diyarbakir ou de Hakkari, ne croit plus guère, aujourd’hui, au plan gouvernemental et se demande s’il ne s’agit pas d’une énième manœuvre visant “à diviser pour mieux régner” : quand bien même cette manœuvre réussirait, elle ne ferait que précipiter le pays dans le chaos et le désespoir. Le DTP ne s’y est pas trompé et a mis immédiatement les points sur les i. Les violences continuent, le Mouvement des femmes kurdes en Europe se fâche et fustige l’attitude des Etats-Unis et de l’Union européenne qu’elle juge complice.

La France suit avec intérêt les évolutions politiques liées à la question kurde en Turquie

Nous avions, en juin dernier, adressé à l’Ambassade de France à Ankara le rapport rédigé par notre délégation qui s’est rendue dans la région de Hakkari, à l’occasion des élections municipales du 29 mars dernier. L’accusé de réception de S.E. Bernard Emie, Ambassadeur de France en Turquie, qui nous fait part de ses contacts réguliers avec M. Ahmet Türk, co-président du DTP, s’accompagne d’un mot encourageant : ” la France suit régulièrement les évolutions politiques liées à la question kurde en Turquie, ainsi que la situation des droits de l’Homme dans ce pays. ” Et de conclure : ” dans […]