Brèves infos

Situation au Kurdistan

La conjoncture évolue rapidement au Moyen Orient et le cessez-le-feu récent décrété par le PKK serait le résultat de l’amorce d’un processus de discussion de d’échanges non officiels, entrepris à la demande des autorités Américaines et des autorités kurdes de l’Irak du Nord, entre représentants du mouvement de libération et représentants du gouvernement turc. Le Parti pour une société démocratique (DTP), parti légal engagé dans la revendication de droits politiques et culturels pour les Kurdes de Turquie, a, pour sa part, lancé un appel à renoncer à la lutte armée et à s’engager dans la recherche de solutions politiques au conflit. Abdullah Öcalan a également, de sa prison, lancé un appel identique.

Le désarmement demandé par l’Etat turc ne pourra que résulter de négociations. Mais des signes laisseraient penser que certaines composantes de la société turque ne seraient plus catégoriquement hostiles à l’ouverture de celles-ci.

Plusieurs réactions des institutions européennes sont encourageantes. Le Parlement européen, la commission culturelle du Conseil de l’Europe (qui réunit 53 pays dont la Turquie), ainsi que le Conseil des Ministres de l’Union européenne ont, dans leurs résolutions, appelé les belligérants à dialoguer.

Plus décisives, encore aujourd’hui, seront les orientations que vont prendre les Etats-Unis et les forces qui s’affrontent en Irak où l’on parle beaucoup d’une possible partition entre Chiites, Sunnites et Kurdes. La perspective d’une plus grande autonomie, voire de l’indépendance de ces derniers inquiète l’Etat turc et donne lieu à négociations et marchandages avec les Américains.

Procès des 56 maires kurdes poursuivis devant la cour de justice de Diyarbakir

Appartenant au Parti pour une Société Démocratique (D.T.P.), ces maires parmi lesquels se trouvent les maires de Diyarbakir et de Hakkari sont poursuivis devant la Cour de justice de Diyarbakir pour avoir défendu ROJ TV, chaîne de télévision kurde qui émet depuis Copenhague et dont, malgré les pressions turques et américaines, l’instance danoise de surveillance de l’audiovisuel a estimé que les programmes ne contenaient pas d’incitation à la haine.

Prévenu des menaces qui pèsent sur ces maires, AKB alerte ses différents réseaux et notamment les élus qui sont invités à se rendre à Diyarbakir, le 21 novembre, lors de la prochaine audience

Marché brestois de la Solidarité internationale (2/12/06) et marchés du monde rennais (3/12/06)

Le Kurdistan sera présent à ces deux manifestations et AKB réactivera son soutien à l’atelier kilim de Hakkari : ventes de Kilims, tee- shirt, foulard, bijoux, mais, aussi, livres, jeux etc…. (vente également sur catalogue).

L’aide à la scolarité des enfants

Les dons sont versés au compte de la direction générale de l’association Göc-Der qui achète, à Istanbul, le matériel choisi par l’équipe d’Hakkari et distribué par elle aux familles concernées. Un état de l’utilisation de ces fonds sera fourni.

Le centre de santé et d’éducation

Le Conseil Régional de Bretagne a donc voté une subvention de 21840 euros pour la construction de ce centre dont l’activité principale est tournée vers les femmes. Les démarches auprès des autres collectivités territoriales, ministères et fondations, suivent leurs cours. La municipalité de Brest doit se prononcer sur la prise compte de la demande d’une subvention examinée favorablement en commission. Tous les Conseils généraux sont saisis et en possession du dossier. Les calendriers ont partout été arrêtés.

Situations des Kurdes menacés d’expulsion

Des familles parrainées à Brest et à Rennes ont obtenu leur régularisation. A Rennes 2 familles kurdes ont vu leurs demandes rejetées. La Préfecture, lors d’un entretien obtenu par le président d’AKB, a déclaré ne pas refuser de revoir ces deux familles dans le cadre des procédures normales. Le suivi et les aides des ” marraines républicaines”, les cours de français, sont d’une grande importance, ainsi que les attestations des responsables, enseignants et parents d’élèves.

La prise en charge de situations difficiles qui s’ajoutent à la liste des procédures en instance et des démarches à effectuer, pèse sur le fonctionnement de l’association.