Appel à manifester SAMEDI 24 octobre, 13h30, Place de la République à Paris

Les Amitiés kurdes de Bretagne sont solidaires du centre culturel Ahmet Kaya et de la FEYKA et demandent l’arrêt du harcèlement judiciaire qui frappe les associations kurdes de France, la libération immédiate des personnes en détention provisoire ou placées en garde à vue et l’arrêt des poursuites contre celles qui, en liberté conditionnelle, restent néanmoins inculpées :

Appel à manifester SAMEDI 24 octobre, 13h30, Place de la République à Paris

Les “groupes de Paix” sont “descendus de la montagne” porteurs de propositions

L’AFP, dans sa dépêche du 19 octobre annonçait que “huit rebelles venant de camps du PKK dans les monts Qandil (nord de l’Irak), s’étaient présentés, sans armes, au poste frontière turco-irakien de Habur” et qu’ils étaient accompagnés d’un second “groupe de paix” composé de 26 “civils” en provenance d’un camp de réfugiés kurdes de Turquie au nord d’Erbil (nord de l’Irak), le camp de Maxmur.

L’AFP (20/10 à 15h) précise encore que tous ont été remis en liberté, y compris les “huit rebelles”, que la Turquie “a appelé une nouvelle fois les séparatistes à se rendre” et que “le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, clandestin) a toutefois rejeté une éventuelle reddition.”

Le DTP sous pression, avec 500 élus et cadres écroués, soutient néanmoins l’initiative du PKK en faveur de la paix

Le DTP (Parti pour une Société démocratique) le parti pro kurde qui milite pour la reconnaissance des droits et de l’identité du peuple kurde, a remporté, le 29 mars dernier à l’occasion des élections locales et régionales, un succès sans précédent dans les régions kurdes de la Turquie ; il est devenu un interlocuteur incontournable du Premier Ministre, Recep Tayyip Erdogan, chef du parti islamo conservateur au pouvoir, l’AKP, qui lui reproche d’être la “vitrine légale” du PKK, le Parti des Travailleurs du Kurdistan, avec qui il refuse de négocier ; le Parlement (“la grande Assemblée” de Turquie) vient de décider, sous la pression des militaires, de renouveler l’autorisation de bombarder les bases arrières du PKK, au Kurdistan irakien, malgré les protestations de l’Irak : “le chef du gouvernement irakien a demandé de respecter la souveraineté de l’Irak, assurant que personne n’avait le droit de la violer”, a déclaré à l’AFP le porte-parole du gouvernement irakien Ali al-Dabbagh.
Afin de sortir de l’impasse, des “groupes de paix” vont, à la demande de leur chef, Abdullah Öcalan, embastillé depuis 11 ans, “descendre de la montagne” (entendez que des délégations de combattants du PKK vont franchir la frontière et se présenter aux autorités turques). Le DTP soutient cette initiative et demande à la population d’accueillir ces messagers.

DES MILLIERS DE KURDES MANIFESTENT À STRASBOURG POUR ÖCALAN

Une dépêche de l’Agence France Presse reprise par les journaux annonce ainsi l’événement : des milliers de Kurdes, venus massivement, et en famille, d’Allemagne, de France ou de Suisse (5 000 à 7 000 selon les organisateurs, 3 100 selon la police) ont manifesté à Strasbourg, ce samedi 10 octobre, pour réclamer la libération du Président du PKK, Abdullah Öcalan, détenu en Turquie depuis 1999, mais aussi pour exiger un règlement politique de la question kurde sur la base de négociations sans préalables entre les parties en conflit.

Un Président turc à Paris : va-ton parler de la question kurde ?

Le Président Abdullah Gül arrive aujourd’hui à Paris à l’occasion de l’inauguration de la “Saison de la Turquie en France”, au moment où règne dans son pays la plus grande cacophonie au sujet de la question kurde : telles dans un orchestre désaccordé, les voix turques chantent faux et la piste se dérobe sous les pas des danseurs pris à contre-pied, empêtrés dans leurs contradictions. la rue, de Diyarbakir ou de Hakkari, ne croit plus guère, aujourd’hui, au plan gouvernemental et se demande s’il ne s’agit pas d’une énième manœuvre visant “à diviser pour mieux régner” : quand bien même cette manœuvre réussirait, elle ne ferait que précipiter le pays dans le chaos et le désespoir. Le DTP ne s’y est pas trompé et a mis immédiatement les points sur les i. Les violences continuent, le Mouvement des femmes kurdes en Europe se fâche et fustige l’attitude des Etats-Unis et de l’Union européenne qu’elle juge complice.

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Archives du blog AKB – 2009

27/09/2009 Retrouvez les AKB sur son site Les Amitiés kurdes de Bretagne ne mettent plus à jour ce blog… retrouvez désormais toutes nos actualités sur www.amitieskurdesdebretagne.eu Bonne visite ! 20/06/2009 Une délégation des Amitiés kurdes de Bretagne au Kurdistan – 26 mars / 1 avril 2009 Depuis une quinzaine d’années, les Amitiés kurdes de Bretagne poursuivent un triple objectif : Comprendre les revendications du peuple kurde qui réclame des droits culturels et politiques, et les faire connaître aux élus politiques, aux acteurs de la vie sociale et à l’opinion publique ; Soutenir la démocratie locale en notant les atteintes aux droits humains les […]

Réveille-toi, Bernard, ça bouge au Kurdistan de Turquie

En abordant de front la question kurde, le gouvernement turc fait un geste pour tenter de débloquer la situation conflictuelle qui secoue le pays. Plus de 46 % de l’opinion publique turque l’approuvent. La rencontre avec le DTP suscite beaucoup d’espoirs, même si les avancées sont pour l’instant très timides. Déjà la réaction est vive dans les milieux nationalistes et l’armée fait une sévère mise en garde. Les Etats-Unis encouragent le processus, l’Union européenne tarde à se manifester et la diplomatie française semble totalement absente : “réveille-toi, Bernard, ça bouge au Kurdistan de Turquie”. Les Kurdes y croient et attendent la “feuille de route ” d’Abdullah Öcalan qui, à n’en pas douter, va rappeler que le peuple kurde est co-fondateur de la République de Turquie et que la question kurde, “ce n’est pas le séparatisme, c’est l’union libre dans une république démocratique”.

Camouflet pour la Turquie : la justice espagnole libère Remzi Kartal et Faruk Doru

A la demande de la Turquie, via Interpol, l’Espagne avait interpelé, les 24 et 26 mars derniers, deux militants kurdes, Remzi Kartal, Président de la Commission des Affaires étrangères du KNK [[KNK est une fédération regroupant une trentaine d’organisations. Le KNK a pour objectif de -renforcer l’unité et la coopération des Kurdes dans toutes les parties du Kurdistan et de soutenir leur combat à la lumière des intérêts supérieurs de la nation kurde- (article 7, paragraphe A, de la charte constitutive du KNK). Kongra-Gel (branche politique du Parti des Travailleurs du Kurdistan) est membre du KNK.]](Parlement kurde en exil devenu […]

Colloque “L’urgence d’une solution politique à la résolution de la question kurde”

POUR FAIRE GAGNER LA PAIX · Libérer la parole et l’action du DTP · Faire taire les armes · Arrêter les atteintes aux droits de l’homme La situation intérieure en Turquie est un sujet que les autorités françaises et européennes disent inscrire régulièrement à l’agenda de leurs rencontres avec les autorités turques. Les droits culturels, économiques et sociaux des citoyens turcs d’origine kurde y sont systématiquement abordés. Au vu de la situation générale des droits de l’Homme dans le pays, la France et l ’Union européenne doivent presser les autorités turques de mener à terme les réformes internes, indispensables pour […]

L’Union européenne doit soutenir la revendication kurde d’une paix négociée

Imaginons…. imaginons l’UDB, (l’Union Démocratique Bretonne) remportant, le 29 mars dernier, lors d’élections municipales, un succès électoral plaçant ce parti , qui se définit comme autonomiste, écologiste et de gauche, à la tête de 99 communes et des 5 départements bretons, victime, une semaine plus tard, d’une rafle monstrueuse au cours de laquelle des cadres et des élus de ce parti sont interpellés par centaines et dont certains sont immédiatement écroués. Pure fiction… en France !… Mais c’est exactement ce qui arrive, en Turquie au DPT, Parti pour une Société Démocratique : 700 arrestations parmi les cadres et les élus […]